Tizlitt, femme du Haut Atlas

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Tizlitt, femme du Haut Atlas

Les habitants des zones enclavées du Haut Atlas du Maroc, souffrent en saison hivernale, du froid. Leur quotidien, est marqué par le travail, mais surtout, les longues distances à pieds vers les sources d'eaux.

Dans ses montagnes, le taux de mortalité maternelle est très élevé faute de pouvoir accoucher dans un milieu surveillé.

La tribu des Ayet Hdidou, est coincée entre les montagnes de l'Atlas, en marge d'une civilisation qui les ignore tant qu'ils vaquent à une existence fantôme, terrassés par une vague de sécheresses qui rend l'autosubsistance particulièrement malaisée.

Comment pouvons-nous encore, en 2013, mourir de froid ? Comment, au moment où nos armoires sont pleines de vêtements non utilisés, certains grelottent de froid pas si loin de nous et souffrent de ne pas pouvoir se réchauffer ?

L'individualité n'est qu'un miroitement, un peu d'écume sur l'océan de l'existence, une illusion au-dessus d'une mer d'indifférenciation. Toutes les existences n'en font qu'une.

La solidarité, est la conscience de ce qui nous relie aux autres, au reste du vivant, et à l'ensemble de la Nature.

Tizlitt, femme du Haut Atlas
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