L'école en Haut Atlas du Maroc
Dispersion de la population, mauvaise condition sociale des familles, la discrimination à l’égard des filles, les ruptures familiales … Ce sont là, des causes directes et immédiates, à la disparité des sexes, dans les écoles du Haut Atlas du Maroc, et du milieu rural en général. Au niveau collège surtout, le taux d’abandon scolaire est très élevé chez les filles.
Manque de préscolaire, mauvaise qualité de l’offre éducative, l’insuffisance de l’aide sociale à la scolarisation.
Les mentalités sont aussi, défavorables au sexe féminin, ainsi que la mauvaise gestion du corps enseignant, la dureté des conditions d’exercice des enseignants, la pression syndicale.
Le manque de collèges, lycées, internats, transports scolaires et services pour handicapés accentuent le retard accumulé dans le secteur de l’éducation du Maroc.
Le personnel enseignant n’est pas préparé à affronter sa mission dans des environnements difficiles, les directeurs d’établissement manquent de formation et de motivation et les services d’inspection font souvent défaut.
Les collectivités locales, à travers les élus, ont un pouvoir de mobilisation de la communauté mais l’utilisent peu. Beaucoup d’élus ne mesurent pas l’ampleur de leurs responsabilités dans le domaine de l’éducation.
La plupart ne font pas le choix politique d’investir dans ce secteur ou manquent réellement de moyens financiers.
Un grand développement est à mettre en œuvre dans le secteur préscolaire moderne en milieu rural, ainsi qu’une révision de la carte scolaire du Maroc en recourant à des solutions novatrices telles que les transports scolaires adaptés.
Il faut renforcer la qualité de l’éducation et l’attrait des établissements (écoles, collèges, internats), et associer les parents à la vie des établissements éducatifs dans le Haut Atlas.
